Souvenir du parcage des populations
Rendez-vous directement à la stèle du parcage 1944 de Bouttencourt à 18h00 (sous réserve de modification)– Aux abords de la départementale R.N 15 (à côté de la station de lavage, direction Neslette, dans la pâture Masse). Endroit précis ou furent parquées les populations des deux communes.
Le cortège se rendra ensuite devant la maison Marchand, au n° 36, route d’Abbeville, pour une cérémonie devant la plaque apposée à l’entrée de cette demeure sur laquelle figurent les portraits d’Yves TERNISIEN et de Maurice DELATTE.
Commémorations / Concert de l’Harmonie municipale de Blangy/Bouttencourt, en compagnie des municipalités de Blangy/Bouttencourt et de l’amicale des Anciens combattants UNC – AFN.
Un vin d’honneur sera offert aux participants à la salle des fêtes de Blangy-sur-Bresle.
Infos : 02 35 93 51 77
Bref historique de cet évènement d’histoire locale :
Les communes de Bouttencourt et de Blangy-sur-Bresle s’associent chaque année pour commémorer ce jour tragique du 17 août 1944, lors du parcage des populations, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les populations de ces deux localités furent délogées de leurs maisons, puis parquées. Deux mois après le débarquement des alliés, les Allemands étaient aux abois. À Blangy-sur-Bresle, à Bouttencourt, mais aussi à Gamaches et à Liomer-Brocourt, des habitants cachaient des soldats alliés. C’est pourquoi la gestapo avait lancé des représailles.
Ce 17 août 1944, des résistants avaient été dénoncés par des Français au service de la gestapo. Dans ces quatre communes, les Allemands avaient mené des rafles musclées. Dès 5 heures du matin, hommes, femmes et enfants ont été jetés dans les rues. L’occupant traquait des résistants. À Blangy-Bouttencourt, les habitants étaient parqués, route de Neslette.
Plusieurs personnes, dont des résistants, étaient emmenés, mais la plupart d’entre eux se cachaient dans les alentours. Des hommes et des femmes avaient été interrogés sur place sans ménagement par les Allemands. C’est au n° 36, route d’Abbeville, qu’Yves Ternisien et Maurice Delatte, responsables du réseau de Blangy, étaient tabassés à mort devant leurs compagnons de combat. Les corps des deux résistants ne seront jamais retrouvés, mais leur mutisme aura permis de sauver les populations.