C’est à compter du 12 août 2020 que l’artiste plasticienne Aymée Darblay exposera ses oeuvres au Domaine de Penthièvre. Cet évènement exceptionnel marquera incontestablement la vie culturelle estivale de Blangy-sur-Bresle puisque cette exposition sera la seule de la Communauté de Communes interrégionale d’Aumale-Blangy-sur-Bresle durant cette période.
C’est la première fois que l’artiste exposera en Normandie.
L’exposition sera visible jusqu’à la fin de l’année 2020.
LES OEUVRES
Les oeuvres sont réalisées à partir de véritables toiles d’araignées, fixées sous verre ou sur papier.
«À l’abri d’un recoin, une toile d’araignée est minutieusement prélevée. La construction est intacte, seule l’architecte des lieux est portée absente. Aymée Darblay peut maintenant s’atteler à révéler toute la splendeur de ce logis finement brodé.
Chacune des toiles glanée se définit de manière très singulière.
Le motif et la structure sont intimement liés à l’espèce de l’araignée et à son habitat (un atelier à Paris, un terrain militaire abandonné sur la Côte Atlantique, une garrigue en Provence, etc) et dépendra de la saison de son prélèvement.
Apposée sur une surface plane — papier de soie ou plaque de verre — cette récolte est à la fois le témoignage d’une entreprise scientifique et l’expression d’une forme d’art conceptuelle.
À l’instar de l’oeuvre Elevage de poussière de Man Ray et Marcel Duchamp, on retrouve dans le travail d’Aymée Darbay une dimension énigmatique. L’alliance subtile d’une création pouvant à la fois être perçue comme réaliste ou abstraite. Vue aérienne, plan cadastral ou contours d’une forme animale ou végétale, ces oeuvres interpellent et convoquent une multitude d’interprétations.
Dans la série de toiles récoltées à l’église Saint Eustache à Paris, certains diront que des visages ont pu se dessiner sous les fils de ces délicates juxtapositions. Acte superstitieux ou paréidolie, l’art d’Aymée Darblay semble miraculeux pour révéler l’invisible.» Geoff Vallon
BIOGRAPHIE
Aymée Darblay est diplômée de l’Université Saint-Charles à Paris et lauréate du Prix de sculpture Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts de Paris. Elle a exposé à Genève, Los Angeles, Athènes, Paris ou encore sur l‘île des Embiez. Son oeuvre protéiforme – peintures, sculptures, boîtes lumineuses et installations – dévoile un univers à la frontière du réel et de l’onirisme.
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Visite sur rendez-vous. Réservation au 06 69 09 80 55
Groupe de 5 personnes maximum et 5 simultanées dans la salle.